db -01 - Dead Bees Sampler #2
Band Index:
ALONE IN 1982
THE BLACK FEATHERS
BLITZEN TRAPPER
THE BRIAN JONESTOWNMASSACRE
CALL ME LORETTA
THE CHEMISTRY SET
COBSON
COTTON CLUB
THE DALAÏ LAMA RAMA FA FA FA
DAN ALFRESCO
DIE ! DIE ! MY DARLING !
DE NEUVE
DIRECTOR'S CUT
THE EVERY THING
E BECOMES I
EYELASH PULSE
FUCK BUDDIES
HENRI JOEL
INVISIBLE
THE JUNKYARD BIRDS
KAMIDO:TU
LET'S GO SAILING
MOLOKO VELOCET
MOORE:MUSIC
MY IMAGINARY LOVES MYGHOST
NOT-I BIRD
THE NOVA EXPRESS
RECIFE
THE RUSTY BELLS
SLEEP TALKER
SOUNDS IN THE OLIVE GROVE
THE TEMPORARY THING
Friends / Mailorder bands:
ALONE WITH EVERYBODY
THE ARROGANTS
ASTEROID NO. 4
THE BLACK ANGELS
BOSOM DIVINE
RICK BAIN
THE CLERKS
DEAD MEADOW
THE DECEMBER SOUND
FEDERALE
JULL
JUMBO JET
THE KEYS
KID FRANCESCOLI
LISPECTOR
THE LOVETONES
MAISON NEUVE
MUSCLHARD
NICHOLSON
NUIT NOIRE
THE QUARTER AFTER
RIEN
SILENCE KIT
SKY PARADE
SOLTERO
SPINDRIFT
THE URCHINS
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SOUNDS IN THE OLIVE GROVE
Discography:
2006 - "Dead Bees sampler #5" (cd-r compilation - db -04)
2004 - "Dead Bees sampler #2" (cd-r compilation
- db -01)
2002 - "Sounds in the
Olive Grove" (cd-r EP - dbmo 09)
Website
http://www.myspace.com/sitog
Biography
Lionel Rey (guitare, chant)
Nicolas Raynier (arrangements)
Lionel Rey est né le trente Août de l'an de grâce mil
neuf cent soixante dix sept. Petit dernier d'une grande famille issue
de la royauté Espagnole ayant fui le Franquisme, il brillera jusqu'à
l'obtention du bac par une attitude dite "cool", tout en contenance
aérienne. Les années Fac seront quant à elles marquées
par des redoublements a répétition caractéristiques
d'un esprit sans concessions.
Le premier choc se fit sentir non pas lors d'un accident de scooter (un
BW's selon certaines sources non vérifiées) mais lors de
l'écoute de "The Bends" du désormais célèbre
quintette Oxfordien Radiohead. Lionel décide alors de se mettre
a la guitare, selon lui "pour épater les filles" et,
selon beaucoup d'autres pour "séduire les garçons"
(après un sondage réalisé par nos soins auprès
d'un panel représentatif de trois personnes, 100% on répondu
"homosexuel" lorsqu'on leur a posé la question "quand
vous pensez a Lionel, a quoi pensez-vous?").
Beaucoup moins pudique à la vie qu'a la scène (nombre de
ses amis ont déclaré ne pas vouloir en parler) les compositions
de Lionel connurent un succès d'estime parmi ses amis dont les
esprits restent marqués par le tubesque et incontournable "It's
Always You," une chanson pop adolescente traitant d'une camarade
de classe dont le principal trait distinctif était un piercing
à l'arcade sourcilière (gauche selon certaines sources,
bien qu'il n'ait jamais été précisé si l'observation
du dit accessoire avait été effectuée ou non par
le biais d'un miroir). Comme il le dira quelques années plus tard
avec un sens de l'a propos plutôt désarmant "Radiohead
n'a jamais renié Creep, je n'ai jamais renié It's Always
You." Il officiera sur les scènes de plusieurs bars de Toulouse
(au moins deux) sous le nom énigmatique de Darwin. Raillé
par ses pairs pour son estomac fragile et par le fait qu'il n'ait jamais
possédé de guitare, Lionel Rey rencontre un deuxième
choc quelques années plus tard, lors d'une période traversée
de déboires picaresques que nous allons exposer ci-dessous.
Le second choc, donc, se fit sentir entre le visionnage d'Eyes Wide Shut
et la sortie de "Kid A" du même quintette Oxfordien. Soudainement,
Lionel se passionne pour les musiques électroniques, parle à
ses amis dubitatifs d'Aphex Twin et d'Autechre, achète une groovebox,
écoute Björk à fond dans la Renault 5 et partage sa
vie sexuelle avec un détachement à la limite de l'obscène.
Car, malgré les quolibets concernant sa fortement probable homosexualité
refoulée, Lionel sort avec des filles et continue de composer,
déclarent avec un aplomb certain avoir plus de 200 compositions
à son actif, dans des cahiers.
Depuis quelques années un personnage, tapis dans l'ombre, guide
et oriente Lionel, arrangeant ses compositions et essayant de le faire
chanter juste. Nicolas Raynier, dont nous ne savons que très peu
de choses, habite Blagnac et a officié dans des groupes aussi insolites
que Belladone ou Sans Tambour ni Trompette. Nicolas et Lionel se sont
rencontrés, d'après la légende rapportée de
DEUG en DEUG, autour d'une table du foyer d'anglais de la fac du Mirail,
alors que pointait une discussion sur le Dracula de Francis Ford Coppola,
film médiocre mais néanmoins aimé par les eux compères
qui commencèrent rapidement a parler de Radiohead. Quelques jours
plus tard une démo était envisagée, des concerts
planifiés, bref, la carrière de Sounds in the Olive Grove
(qui s'appelait toujours Darwin, faute de mieux) était lancée.
Le duo enregistra un morceau pour une compilation hétéroclite
réalisée par le studio Toulousain Pop'Hall et intitulée
de manière plutôt incongrue "3617 Fantômas"
en hommage à Jean Marais et à l'accessoire au charme désuet
que fut le Minitel. Le morceau, "Tex-Mex", reste -même
si le toujours perfectionniste Nicolas déclare n'être que
peu satisfait du résultat, un des meilleurs morceaux de la compilation.
Pendant ce temps, Lionel attend patiemment la gloire en jouant à
Tony Hawk's Skateboarding. En effet, tout est toujours très compliqué
avec Lionel. Ainsi, cinq ans plus tard, Nicolas prend Lionel par la main
et l'emmène quatre jours dans un studio pour enregistrer une démo.
L'orientation du duo qui se décidera à s'appeler "Sounds
in the Olive Grove" durant l'enregistrement reste une pop acoustique
avec des arrangements électroniques plus ou moins présents,
rappelant Kings of Convenience, Ben and Jason, les débuts de Björk
et Radiohead. Le duo enregistre ainsi quatre morceaux et décide
approprié de ne pas assister au mixage, devant l'ébahissement
de leurs collègues musiciens. Le résultat en étonne
plus d'un et la qualité des demos surprend par la netteté
du son et la justesse des arrangements. Après avoir ajouté
Tex-Mex au tracklisting, le duo fera dupliquer sa maquette sur CDR a 100
exemplaires.
Après une tournée promotionnelle sédentaire d'un
an à l'université de Boston où il a failli sortir
avec de nombreuses filles, Américaines de surcroît, Lionel
est revenu a Toulouse "pour faire de la musique." Entre quelques
concerts (dont un sous le nom "Lionel King") il attend la gloire
sur son canapé, déclarant a qui veut bien l'entendre qu'il
ne compose pas pour faire des concerts mais pour être signé.
On adore détester Lionel, c'est un peu notre Daniel Johnston à
nous.
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